Annie Cordy

Genre chanson francaise, Belgium, chanson francophone, pop, Chanson Française

Annie Cordy, de son vrai nom Léonie Cooreman, est une chanteuse belge, née à Laeken (Bruxelles) le 16 juin 1928.

Elle a choisi pour devise : « La passion fait la force ». Très énergique et toujours de bonne humeur, elle vante les mérites du sourire, même s'il lui arrive d'incarner des rôles plus sérieux au cinéma ou pour des fictions pour la télévision.

Elle a enregistré plus de 600 chansons, joué dans une dizaine de comédies musicales, une trentaine de films et de téléfilms, donné plus de 6000 galas…

Le Roi des Belges Albert II lui a conféré le titre de Baronne en 2005.

À 8 ans, sa mère l'inscrit à un cours de danse. Elle apprend le piano et le solfège, tout en poursuivant ses études, puis participe à des galas de bienfaisance. Entre les numéros dansés, elle chante les succès du moment. Très vite, tout s'enchaîne : radio-crochets, concours… Aussitôt remarquée par le directeur artistique du Lido qui réussit à la convaincre de quitter sa ville natale, Annie Cordy débarque à Paris, le 1er mai 1950, engagée comme meneuse de revue.

En 1951, elle rencontre celui qui deviendra son mari (et manager): François-Bruno. Elle mène diverses revues, au Lido mais aussi au Moulin rouge et à l’ABC. Elle accompagne également la caravane du Tour de France.

En 1952, elle commence à montrer les autres facettes de son talent : elle signe un contrat avec Pathé Marconi, obtient à Deauville le prix "Maurice Chevalier", et est engagée pour La Route Fleurie avec Georges Guétary et Bourvil. Tout en continuant l'opérette, Annie Cordy enregistre ses premiers succès (Fleur de papillon, Léon…) qui l'imposent définitivement. Elle apparaît aussi au grand écran dans Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry (1953), Poisson d'avril avec Bourvil (1954) et Bonjour sourire avec Henri Salvador (1955). La même année, elle passe en vedette à l'Olympia et à Bobino, et reçoit le "Grand Prix de l'Académie Charles-Cros" pour la chanson Oh Bessie !. Le 18 avril 1956, elle chante pour le mariage de Grace Kelly et du prince Rainier III de Monaco.

Après le succès au cinéma du Chanteur de Mexico avec Luis Mariano et Bourvil, c'est l'Amérique qui l'accueille: le Plazza à New York, La Copacabana à Rio de Janeiro, puis Cuba, Mexico, Porto Rico… On lui propose un contrat pour une grande comédie musicale aux USA, mais son manager de mari n'aime pas l'Amérique… Par amour, Annie le suit, abandonnant une carrière prometteuse à l'international.

En 1957 elle débute une nouvelle opérette, Tête de Linotte, avant de retrouver Luis Mariano avec Visa pour l'Amour (de 1961 jusqu'à 1964 !!), et Bourvil avec Avec Ouah ! Ouah ! (1965). Avec Darry Cowl comme compositeur et partenaire, elle crée Pic et Pioche en 1967 et, en compagnie de Pierre Doris, Indien vaut mieux que deux tu l'auras.

En 1964, elle retrouve la scène de Bobino pour une rentrée parisienne. En Février 65, sur les conseils de Maurice Chevalier, elle présente aux Parisiens un véritable "Show", où chaque chanson donne lieu à une mise en scène, à des ballets et des costumes : Annie Cordy en deux actes et 32 tableaux. Un an plus tard, elle enchaîne sur une tournée internationale qui la mène de Berlin à Madrid, en passant par Moscou (où elle retournera pour 19 concerts l'année suivante).

En 1972, elle crée la version française de Hello Dolly (qui lui vaudra l'Award de la meilleure show-woman européenne), triomphe avec Nini la Chance (1976) et Envoyez la musique ! (1982)… mais également au théâtre, en interprétant Madame Sans Gêne et Madame de Sévigné. En 1994, son interprétation de la Célestine consacre définitivement son talent dramatique.

Malgré tout cela, elle continue d'enregistrer d'énormes tubes : Hello Dolly, Ca ira mieux demain, Frida Oum Papa, La Bonne du Curé (1.800.000 disques vendus), Tata Yoyo (1.000.000), Cho Ka Ka O… et d'enchaîner les galas à un rythme effréné (elle en a fait plus de 6000 et a enregistré plus de 600 chansons).

En 1969, sous la direction de René Clément, Annie Cordy tourne Le Passager de la Pluie. Une révélation : La "rigolote" sait émouvoir !… Ce qu'elle confirmera dans Le Chat aux côtés de Jean Gabin et Simone Signoret, mais aussi dans Rue Haute (1976 / Award de la meilleure comédienne) et Un été après l'autre (1989).

En 1981, elle devient la première héroïne récurrente dans une série télévisée en interprétant Madame S.O.S., et tient le rôle principal dans plusieurs autres téléfilms au cours de la décennie. Dans les années 1990, elle tourne aux côtés de son ami Charles Aznavour dans Baldipata, Sans Cérémonie, Paldi et Tini et Passage du Bac.

En 1989, Annie perd son époux. Le début des années 1990 s'annonce difficile… Annie retrouvera le sourire par le travail et la scène.

En 1998, Annie fête ses 50 ans de succès sur la scène de l'Olympia, et publie pour la première fois ses mémoires, sous le titre Nini la Chance.

Après un retour au théâtre, elle repart en 2003 sur les routes (pendant plus de trois ans !) avec son spectacle Que du Bonheur !, qui est un nouveau triomphe.

Son désir de comédie reste intact : elle participe au tournage du film Madame Édouard, et aux séries Fabien Cosma et Le Tuteur avec Roland Magdane.

Fin 2006, elle entamera une nouvelle pièce de théâtre, Lily et Lily, pour laquelle une nouvelle tournée est déjà prévue.

En 2007, elle tourne au coté de l'humoriste et acteur Frank Dubosc le film " Disco" , film sorti en avril 2008.


Source

Top Titres

Tata Yoyo 1

Tata Yoyo

La bonne du curé 2

La bonne du curé

Cho Ka Ka O 3

Cho Ka Ka O

Écoute ton cœur I - De 4

Écoute ton cœur I - De "Pocahontas - Une Légende Indienne"/Bande Originale Française du Film

Fleur de papillon 5

Fleur de papillon

Chaud cacao 6

Chaud cacao

Écoute ton cœur II 7

Écoute ton cœur II

Bonbons, caramels et chocolats 8

Bonbons, caramels et chocolats

Écoute ton cœur I 9

Écoute ton cœur I

Les trois bandits de Napoli 10

Les trois bandits de Napoli

Top Albums

Les Plus Grands Succès
Les Plus Grands Succès
pistes
Inoubliable
Inoubliable
pistes
50 ans de succès
50 ans de succès
pistes

Commentaires(0)

Connectez-vous pour commenter cet article